Scherneel, de chez Tuyau de poële, m'envoie gentiment répondre à ce questionnaire...concernant mes souvenirs culinaires d'enfance.
Déjà, il y a un premier truc qui me revient, c'est mon célèbre "gâteau pendule"!
(il aurait dû ressembler à peu de choses près à celui ci!!!)
En fait, je voulais simplement réaliser un gâteau tiré d'un Passeport de mes petites soeurs... ça avait l'air très facile, 1 bol de ci, 2 bols de ça, bon ben c'est partit, ma pâte est molle, délicieuse ;) j'ai raclé le saladier avec mes 'tits doigts... pendant que le gâteau était dans le four.
Pour l'instant tout va bien, bon, il n'a pas trop monté...mais bon c'est peut être un gâteau plat!!! Je l'amène, toute fière de moi, au dessert avec un couteau et une pelle à tarte, normal, quoi...
Mon petit papa chéri prend les devants... il coupe le gâteau, enfin je dirais plutôt qu'il essaie de faire rentrer la pointe du couteau dans mon gâteau, là, il était mort de rire... et puis avec un sourire en coin, il me dit: "j'arrive pas à le couper!" "Hein hein? Pfff, tu blagues?" Et là, je prends le couteau, et essaie de me couper une tranche, j'ai hâte de le goûter, non mais!
Impossible à couper, non mais c'est trop la honte... une recette du passeport maternelle! Le gâteau a tout de même été mangé en plus d'une semaine... (chez nous, on ne jette pas, et finalement, le concept du "gâteau des militaires" qui peut rester des jours et des jours dans une poche sans s'altérer est né...)!
Voilà mon premier déboire culinaire!
Ensuite, vous avez vu que mon truc, c'est plutôt les choses sucrées... je vous explique pourquoi.
Étant petite, j'avais horreur de la viande, mais horreur à un point que j'en faisais des boulettes que je mâchais, mâchais et remâchais pendant tout le repas (mes parents mangeaient le dessert, que moi, j'en étais toujours avec ma viande!). Et ce, quelle que soit la viande, même un steak haché devenais boulettes... impossible à avaler!!! C'était pas le goût mais plutôt la texture... beurkkkkkk.
(heureusement que maintenant, il y a des choses largement meilleures...)
Je vous rassure maintenant, ça va beaucoup mieux depuis que ma petite maman adorée avait confectionné avec beaucoup d'amour une blanquette de veau. Allez chercher pourquoi, ce jour la "no boulette", impec et ben, à partir de là, ce fut enfin agréable de pouvoir apprécier enfin un bon plat normalement... Je peux même réclamer à corps et à cris du jambon (lui aussi l'était méchant avant) sauce madère de ma 'tite mamie chérie, trop bon!!
Voilà, c'est déjà pas mal la honte de vous raconter tout ça... mais je crois qu'il vaut mieux s'arrêter là parce que les autres souvenirs sont un peu plus proches... Bon aller encore un, pour le fun ;)
Dans mon enfance, j'adorais regarder ma maman faire des gâteaux mais surtout, j'attendais le moment ultime, quand elle avait reposé le saladier sur la table et qu'elle allait enfourner son gâteau. là je sautais sur le récipient, et raclant tant bien que mal le saladier pour récupérer la pâte sucrée et douce au chocolat ou nature qui restait collée sur les parois, hummmm... un délice! Mais un jour, tadadam..., maman acheta une spatule souple, ou maryse, ce qui réduisit mes espoirs de pâte à très peu de chose...
Bouhouhou, c'est donc pourquoi, lors de mon adolescence, je me vengea.... (roulements de tambour)....
J'étais en résidence universitaire, équipée d'un four, de moules à gâteau, cake etc... et j'étais partie pour faire un gâteau au yaourts tout simple... ma pâte était si bonne, (il faut bien goûter pour voir s'il manque un ingrédient, non?) que, ben, j'ai arrété de préchauffer mon four, parce que ben y en avait plus ou très très très peu...;) Il me semble que j'avais eu mal au ventre dans la soirée (tu m'étonnes), c'était peut être la levure, non?
Voilà j'avoue, honteusement, mes petits souvenirs... Merci Scherneel, tu peux rigoler!!!
A vous tous qui n'avez pas encore fait partager vos souvenirs, foncez et faites nous rire... je pense ne pas être la seule à manger la pâte pas cuite, ni la seule à rater un gâteau... enfin j'espère!!!!